Au Tchad, la majorité de la population est jeune. Les jeunes occupent une place importante dans la société tchadienne et contribuent de diverses manières pour le bien-être social. En effet, malgré le fait que le Tchad a traversé et traverse encore aujourd’hui des trajectoires complexes liées aux conflits, le jeune tchadien, conscient de son rôle, est animé d’un ardent désir de promouvoir la culture de la paix et l’engagement civique. Cela se justifie par un militantisme souvent constaté dans plusieurs associations et/ou organisations œuvrant pour l’unité, le pardon et la paix.
Au Tchad, une jeunesse engagée pour le vivre ensemble
À travers le pays, de nombreux jeunes aspirent à reconstruire leur pays, à amener la population à comprendre le sens de la stabilité, l’harmonie, de même que le vivre ensemble. Limités dans leurs moyens pour mener des actions, les jeunes soumettent des projets aux autorités de la place, mais qui parfois restent dans les oubliettes du tiroir.
Ces jeunes ont une capacité considérable à mobiliser les communautés et à créer des changements positifs. Par le biais des séances des sensibilisations aux côtés des organisations et ONGs, on se rend compte que les jeunes sont résolument engagés à promouvoir le dialogue interculturel et interreligieux et à construire des ponts entre différents groupes sociaux.
Les jeunes font malheureusement aussi partie des premières victimes de la radicalisation et des conflits. Leur participation à la prévention et au règlement des différends s’avère essentielle à l’instauration d’une paix durable.
C’est pourquoi, à travers « l’Union interparlementaire pour la démocratie » (des dirigeants politiques proches des jeunes), les jeunes parlementaires ont un rôle clé à jouer lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux facteurs de conflit et de contribuer aux solutions.
L’engagement de l’ONU en faveur des jeunes pour promouvoir le dialogue et la paix
En nous appuyant sur la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée en 2015, qui énonce les engagements internationaux en faveur des jeunes, de la paix et de la sécurité, l’Union Interparlementaire pour la Démocratie collabore avec les jeunes parlementaires pour les aider à renforcer l’action qu’ils déploient en vue de prévenir l’extrémisme violent et de contribuer à la réconciliation et à la consolidation de la paix.
L’UIP a contribué à l’étude des Nations Unies sur l’état d’avancement de la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU. Fondées sur des entretiens approfondis avec de jeunes parlementaires du monde entier, ses recommandations portaient notamment sur la création et le renforcement de liens entre les jeunes et les parlements, ainsi que sur la mobilisation de jeunes parlementaires en tant que médiateurs et promoteurs du dialogue dans des sociétés divisées.
Qu’il s’agisse de la prévention de l’extrémisme violent ou de la résolution de conflits, une idée commune transparaît dans tous les travaux de UID : pour que les jeunes fassent partie de la solution, ils doivent participer efficacement aux forums politiques.
Renforcer les liens entre les jeunes et les parlements : un pari gagnant
On constate avec les jeunes qui s’engagent qu’ils contribuent de manière significative dans la réduction des tensions et la prévention des conflits. Ils participent donc brillamment dans le processus de la paix. Il faut donc prendre conscience de l’importance d’intégrer la jeunesse dans la réflexion et le travail sur le vivre ensemble.
Qu’il s’agisse de la prévention de l’extrémisme violent ou de la résolution de conflits, pour que les jeunes fassent partie de la solution, ils doivent participer et collaborer aux forums politiques. Il faut donc renforcer les liens entre la jeunesse et les parlements.
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