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Le phénomène de "mariage académique" dans la bourgade universitaire de Dang

À Dang, bon nombre d’étudiants mènent une vie de débauche. Jouissant d’un libertinage unique à leur rythme, ils se ruent dans des pratiques peu orthodoxes. Le cas de mariage académique » que les étudiants s’adonnent dans des muni-cités, retient l’attention de plus d’un.
Crédit photo : Medsile pour Iwaria

Dang lammana, le mariage académique

« Dang lammana », c’est sous cette désignation que les étudiants se réjouissent de cette opportunité en or offerte par Dieu.

En effet, dans la bourgade universitaire de dang, tout se confond. Venus pour les études, les étudiants semblent oublier cet aspect fondamental. Terre où chacun fait face à son destin avec à côté l’université de Ngaoundéré qui ne fait cadeau, et pour preuve, plusieurs étudiants en sont victimes, celle-ci est devenue une terre de passion pour ceux ou celles en quête de satisfaire leur libido.

Le « mariage académique », terme forgé par les étudiants, est simplement une situation courante de la place, qu’une fille viendra délibérément vivre avec son copain dans une muni-cité et vice-versa. Cette union qui apparaît aux yeux des concernés comme étant une preuve d’amour, est en réalité non légale et renferme des conséquences énormes.

On se demande si cette pratique est aussi un rituel comme d’autres figurant dans la longue liste des conditions de vie de Dang à l’instar de Golgotha et le babillard qui ne cesse d’arracher le for intérieur et couper le souffle.

Crédit photo : Share pour Iwaria

La cohabitation amoureuse des étudiants : une problématique à soulever

Les jeunes qui vivent dans cette union, sont le plus souvent confrontés à plusieurs difficultés. Ils n’arrivent point à joindre les deux bouts et les répercussions se font sentir sur leurs études.
Aussi dans cette fusion, on ne sait qui est porteur d’une maladie. L’essentiel est de profiter du temps et surtout de sa jeunesse.

La vie belle vie estudiantine d’amour qui s’observe à Dang, n’est qu’un simulacre, car, en cas de grossesse, l’étudiant ne tarde pas à prendre la poudre d’escampette.

Pour Laurent Hubert, étudiant en géographie licence III, nous confie qu’il s’agit là juste de l’irresponsabilité de deux côtés:

« Les parents nous soutiennent afin de nous voir réussir un jour et prenons la relève, mais si on se lance dès cette étape dans des telles pratiques, notre avenir se voit menacé « .

Laurent Hubert

Les étudiants soif de l’acte coïtal, doivent cependant prendre conscience que l’objet de leur présence dans ce village est avant tout les études. Ils doivent se contrôler et penser aux sacrifices consentis par ceux qui les financent et qui se soucient encore de leur avenir.
Au delà de son caractère éphémère, cette pratique est aussi mal vue et le plus souvent considérée comme un dérapage des normes sociales et culturelles.

La maturité c’est aussi de comprendre et prévenir les risques pouvant porter atteinte à nos convictions et organisme.

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leblogdeamine

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