Le Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC) de Mongo, a servi de cadre ce samedi 10 février 2024, pour une grande séance de sensibilisation axée sur le thème « Droit de l’homme : force de sécurité intérieure ».
Cette activité initiée par l’organisation Droit de l’Homme Sans Frontière section du Guéra (DHSF), vise à promouvoir une cohabitation harmonieuse entre les forces de l’ordre et la population, de contribuer à une meilleure compréhension mutuelle et à renforcer les liens entre les forces de sécurité et la communauté.
La rencontre a vu la présence du Maire premier adjoint de la Commune Urbaine de Mongo, Souleyman Hamit, du Chef de Mission DHSF, de quelques responsables des services déconcentrés de l’État, des chefs de carrés, des représentants des organisations et un bon nombre de jeunes sorti pour la circonstance.
Prenant la parole, le Chargé de programmes et planification de Droit de l’Homme Sans Frontière, section du Guéra, Hamid Moumine Djimet, a fait savoir que le DHSF est créée en 2000 au Tchad, et c’est depuis 2016 que la section du Guéra a été mise en place. Il a rappelé que les forces de sécurités intérieures, qu’elles soient policières, gendarmes ou militaires, ont un rôle crucial à jouer dans la protection et la promotion des droits de l’homme.
Pour le Chef de Mission, Mivourbe Olivier, par ailleurs assistant Projet de coordination nationale DHSF, partout au Tchad, il n’y a pas une bonne collaboration entre la population et les forces de l’ordre.
La population est très réticente, du fait des conduites brutales des forces de l’ordre sur elle, alors que ces dernières sont censées assurer de manière effective sa sécurité ainsi que la protection de ses biens.
L’assistance a été davantage éclairée après un sketch présenté par la troupe théâtrale la « Reine du Guéra », et une serie d’impressions appellant à une bonne collaboration entre les deux parties dans le respect des droits et valeurs.
Clôturant la cérémonie, Souleyman Hamit, Maire Premier adjoint de la commune urbaine de Mongo, a insisté sur la nécessité de coopération des deux parties.
Il a plaidé pour le respect de la démocratie qui est ancrée et dont le Tchad jouit, ne soit pas seulement un mot, mais une réalité aux yeux de tous.
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