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LA CRÉATION D'UN GRAND CADRE RÉUNISSANT LES JEUNES AUTEURS TCHADIENS EST-ELLE UNE NÉCESSITÉ POUR L'EFFERVESCENCE ET LA PROMOTION DE LA LITTÉRATURE TCHADIENNE ?

L’inflexible volonté et l’inébranlable engagement de promouvoir la littérature tchadienne oblige plusieurs jeunes auteurs particulièrement tchadiens à mettre sur pied des structures devant constituer un cadre d’échanges et de partage. Ces jeunes conscients de la grandeur d’avenir et de l’univers intellectuel et livresque tchadien, bravent contre vents et marées les difficultés dans l’unique et l’ultime dessein de faire rayonner au plus haut niveau la littérature tchadienne.
Le cas de formation de l’Association des Écrivains et Auteurs Tchadiens (ASEAT) a retenu au départ l’attention de tout le monde. S’il faut rappeler, l’ASEAT se veut un cadre d’accompagnement, de conseils, d’orientations, d’organisations et des manifestations des messes littéraires dont les membres fondateurs sont : Sosthène Mbernodji, Jean Bosco Manga, Tao Barka, Abdelkerim Souleyman Terio… Cette structure a connu un apogée mais il n’en demeure pas moins que cette association n’est pas efficace tant qu’il y a une mésentente cruciale entre ceux qui la font vivre. Sans langue de bois, on peut dire que l’ASEAT n’accorde aucun intérêt aux jeunes talents qui émergent de plus en plus ces dernières années.

Étant donné que la littérature tchadienne est en pleine évolution par une prolifération de jeunes écrivains de l’intérieur et de la diaspora éveillés, consciencieux et ambitieux, il faut les rapprocher.
Plusieurs regroupements pour la chose littéraire se sont constitués ensuite dans l’optique de donner un souffle et une nouvelle vie à cette littérature.

En penchant sur une aspiration véritable de l’essor de cette littérature, notons qu’à Ngaoundéré, en date de 28 mars 2021, quelques jeunes écrivains, auteurs et poètes tchadiens se sont retrouvés pour discuter sur les questions brûlantes de la littérature tchadienne en général afin d’apporter des contributions considérables pour son évolution. Des échanges fructueux on été portés d’une part sur les expériences, les sources d’inspirations, les modèles de référence littéraires du Tchad et d’ailleurs les erreurs de débutant, et d’autres part sur l’institutionnalisation de la littérature tchadienne, les maisons d’éditions commerciales, les éditeurs véreux, la digitalisation de la littérature, le marché de l’art au Tchad, l’encadrement des jeunes auteurs, la création d’une revue littéraire scientifique, les agences littéraires….
Étant donné que l’écrivain est la pierre angulaire de la société, il doit créer, voir au-delà la conception du monde à travers sa vision, son style ainsi que sa façon de cogiter et d’agir.
Cependant, il n’est secret pour personne que la littérature tchadienne à travers ses auteurs et par le biais de leurs œuvres respectives, affirment l’identité tchadienne et défendent les valeurs nationales.

S’unir pour la promotion de la littérature oui, d’ailleurs c’est une nécessité de premier ordre.

Tenant compte de la nécessité impérieuse d’une véritable union des auteurs et écrivains tchadiens sans distinction aucune et des problématiques qui entravent la littérature tchadienne, les héritiers du génie créateur de Joseph Brahim Seïd, de Baba Moustapha, de Nimrod, de Khidir et d’autres éminents écrivains tchadiens ont encore du pain sur la planche. Ils doivent multiplier d’efforts…

Que vive la littérature tchadienne !

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leblogdeamine

Commentaires

Kamis Sakine Ramat
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Voici une analyse aussi fructieuse que tu viens de faire.
La littérature tchadienne est en pleine croissance thématiquement et stylistiquement. Mais faut surtout tracer ce lien Tchad Cameroun qui peux constitute une analyse très riche. Car il faudra bien souligner que la symbioses de ces deux nations, littérairement, socialement Mais aussi économiquement pourra couler l'encre de plusieurs penseurs.
Pour celà, nous devons revoir la façon dont nous acceuillons les écrits de nos Frères tchadiens.